Le CREDOC¹ , pour FranceAgriMer² et l’OCHA³, a réalisé un panorama de la consommation végétarienne en Europe, pour comprendre le phénomène et évaluer son étendue dans la population de 4 pays européens : la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne.

L’enquête a été conduite sur internet en 2018 et a regroupé au total 3520 participants.

Résumé des résultats :

Les individus qui se déclarent végétariens, végétaliens ou végans représentent en moyenne 5,6 % des personnes interrogées dans les quatre pays.

Dans l’enquête, le « flexitarien » est défini comme un individu limitant sa consommation de viande pour des raisons autres que financières, sans être exclusivement végétarien. Sur la base de cette définition, au moins un répondant sur cinq se dit flexitarien dans les quatre pays étudiés.

Résultat étonnant, parmi ces personnes une part non négligeable dit consommer de la viande, parfois même très régulièrement. Sur 100 végétariens auto-déclarés, seuls 34 % ne consomment jamais ni viande ni poisson.

La motivation principale à la réduction ou non consommation de viande est une motivation de santé : 53 % déclarent éviter la viande car « il vaut mieux manger moins de viande pour être en bonne santé ». Cette raison est davantage mentionnée par les flexitariens plutôt que par les végétariens eux-mêmes, qui sont plus touchés par des raisons éthiques (cruauté du principe d’élevage et mauvaises conditions d’élevage).

L’impact négatif de l’élevage sur l’environnement, bien que revendiqué, ne figure pas parmi les motivations principales de réduction ou non-consommation de viande.

Lien vers le rapport complet en cliquant ici.

1. CREDOC : Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie
2. FranceAgriMer : Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer
3. OCHA : Observatoire CNIEL des Habitudes Alimentaires

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