Une alimentation plus végétale : notre position
Les consommations alimentaires actuelles ne sont pas durables car elles épuisent les ressources naturelles et ont des impacts négatifs sur l’environnement et sur la santé publique. Il convient donc d’opter pour des choix plus raisonnables, avec davantage d’aliments d’origine végétale et un moindre apport d’aliments d’origine animale. Ce que les anglo-saxons appellent le « plant-based » diet.
Pour mieux envisager les conséquences d’une alimentation essentiellement végétale sur les apports en nutriments et sur la santé, Unilever a réalisé une revue bibliographique (1). Ce travail s’est focalisé sur la qualité des protéines, l’apport en acides aminés indispensables et la biodisponibilité des protéines issus d’une alimentation plus végétale, telle qu’envisagée par les flexitariens (voir notre article indiquant qu’un européen sur trois adopte un régime ‘flexitarien’).
Du moins au plus végétal
Quand le niveau calorique est suffisant et les sources de protéines variées, les alimentations végétales peuvent couvrir les besoins nutritionnels.
Les études d’intervention et d’observation montrent que les alimentations plutôt végétales contribuent à une meilleure santé sur le long-terme, grâce à la réduction des facteurs de risque métaboliques tels que l’index de masse corporelle, les lipides sanguins, la pression artérielle et les marqueurs d’inflammation.
À condition d’apporter une variété d’aliments à haute densité protéique, une alimentation principalement végétale et bien pensée est appropriée à toutes les étapes de la vie. – Attention, apportés par des végétaux, certains micronutriments sont moins concentrés (vitamine B12, vitamine D, iode, oméga 3 de type EPA et DHA), ou moins bien absorbés (fer, calcium, zinc). – Vigilance particulière sur la quantité et qualité des protéines pour les personnes âgées sédentaires et les jeunes enfants.

Alimentation plus végétale
BÉNÉFICES POUR LA PLANÈTE (2)
– Moindre émission de gaz à effet de serre (rapport du Environmental Working Group) : 8 kg CO2 pour les brocolis, haricots secs, lentilles ou tomates vs 66 kg CO2 pour le bœuf ou l’agneau – Meilleure utilisation des sols : 1/6 acre nourrit un végétalien vs 3¼ acre pour un omnivore
– Economie d’eau : l’élevage utilise 20-33% de l’eau totale consommée en agriculture – Moindre production de déchets
– Plus grand potentiel pour nourrir la planète

Alimentation plus végétale
BÉNÉFICES EN NUTRITION HUMAINE (2)
– En adéquation avec une approche de prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète e type 2, et de l’hypertension
– Amélioration du bien-être : énergie, santé mentale, sommeil
– Régulation du poids, de la cholestérolémie (Yoko Yokoyama et al, Nutrition Reviews, 2017)
– Amélioration de l’état émotionnel, dont l’anxiété et la dépression (Ulka Agarwal, MD, California State University)
Références :
1. Rapport interne piloté par Nicole Neufingerl.
2. Plant-based diets: a game-changer benefiting both people and planet 06/10/2017 : https://www.unilever.com/news/news-and-features/Feature-article/2017/plant-based-diets-a-game-changer-benefiting -both-people-and-planet.html + A version of this article was published on Huffington Post UK, 28th September 2017.